L’inscription au stage nécessite l’envoi du formulaire ci-dessous, au moins 7 jours avant. Les débutants peuvent accéder au stage si accord du senseï.
L’accès au dojo est conditionné au respect des mesures sanitaires gouvernementales en vigueur à la date du stage. Il vous sera demandé la production des documents certifiant la conformité de votre situation au regard des exigences sanitaires. Merci de votre compréhension.
Le cours du dimanche 15/05 aura lieu en mode web de 18h30 à 20h au lieu du cours en dojo prévu de 17h à 19h30. La salle du COSEC est réservée à une manifestation ce jour-là.
Le 15e Yama Keiko nous immergera dans l’énergie de la montagne, yama en japonais. En fond de vallée, au bord du torrent, sur la rive d’un lac de montagne, dans notre dojo, « nous pratiquons pour rencontrer Musashi » comme le rappelait Iwami soke. Ce stage est accessible aux membres de l’école dont la pratique a été régulière au cours de l’année.
J’ai publié mon ouvrage « Le voyage d’un maître, entre Ciel et Terre » fin novembre 2021. Quatre mois et déjà j’ai des retours de lecteur. Grâce à mon livre, j’ai fait des rencontres. À cause de lui, j’ai dû me situer parmi ceux qui ont publié un livre. Ce changement de perspective est très intéressant. Au départ, j’étais un débutant en Judo, en Aïkido, en kenjutsu, en Taï Chi Chuan. Puis j’ai évolué et maîtrisé certains arts. Depuis novembre, je suis passé de l’autre côté, dans la compagnie des scribes, des littérateurs et des écrivains. Suis-je un auteur ? Ce n’est pas à moi de l’affirmer. J’en ai pourtant l’ambition, auteur de ma pratique, auteur d’un point de vue, auteur d’une narration qui n’emprunte à personne. J’ai pu échouer mais je n’ai pas sous-ambitionné, sous-désiré, sous-rêvé. J’ai souhaité accomplir un rêve, au moins le tenter.
De mon enfance vietnamienne – j’avais 5 ans quand la guerre en avait plus de 30 – , j’ai gardé la volonté de donner vie aux rêves qui égaillaient mes sommes comme mes veilles, quand tant de rêves ont sombré, portés par tant d’enfants, brisés trop tôt. Je me suis donc battu avec mes résistances pour accoucher d’une sincérité, celle qui énonce avec clarté nos vœux les plus chers.
Dans cet ouvrage, j’ai raconté la vie du dojo, celle de mes maîtres comme la mienne, une vie d’étude à laquelle nous nous sommes ensemble consacrés. À la lecture du livre, une personne de budo m’a dit : « Je ne savais pas que l’enseignement pouvait passer par un livre. » Voilà un rêve réalisé, que l’enseignement passe ! Je me voulais passeur et j’espère avoir partiellement réussi.
Quatre mois déjà et je pars au dojo actualiser la leçon, revivre celle des maîtres du passé et sans cesse revenir à la pratique. La leçon est dans le geste car l’esprit y réside.
Mon livre vient après 50 ans d’étude des arts martiaux auprès des maîtres. Il dit mes joies, mes peines et surtout mes émerveillements.
J’ai annulé les cours enfants du samedi 12/03, j’ai demandé à mon plus ancien élève de me remplacer pour les cours adultes du 11 et 15/03 et nous avons assurés, Christine et moi, deux cours dans le froid de nos dojos dans les Hautes-Pyrénées et en Corrèze. La raison en est que j’ai dû voyager et aller chercher ma nouvelle chienne qui vient d’un refuge en Espagne. Elle est très peureuse car elle a été maltraitée dans sa précédente vie.
Je remercie mes élèves pour leur compréhension ainsi que les bénévoles qui portent secours aux animaux en péril. Les arts martiaux enseignent la valeur de la vie et qu’une action ne doit être entreprise que si elle apporte de la vie à la vie.
Parce que la pandémie connaît une flambée des contaminations, le stage du 16/01 sera tenu en mode web. L’adresse URL sera envoyé par e-mail aux inscrits. L’horaire change aussi : 17-21h.
Le stage initialement prévu le 20/03 en mode web sera tenu en présentiel à la place, 15h-19h.